Familles-hôtesses
En savoir plus sur les familles-hôtesses à Pro Lingua
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;Comment sont-elles choisies ?
C’est la responsabilité des organisateurs locaux, qui résident sur place. Dans la plupart des lieux de séjour, il existe un réseau de familles liées à Pro Lingua depuis plusieurs années. C’est par l’intermédiaire des familles déjà connues, grâce à des relations de voisinage ou de parenté, que le renouvellement est assuré.
Quelques points nous semblent essentiels.
- Avant d’intégrer un programme, chaque famille est rencontrée par l’organisateur. Au cours des sessions suivantes, celui-ci ne refait pas systématiquement la visite, mais il doit rester en contact avec la famille et noter les éléments nouveaux
- Avant de faire son choix, l’organisateur prend en considération le confort, l’hygiène, l’honorabilité, la situation par rapport au lieu de cours, le rythme et les horaires de vie, la disponibilité des personnes. Il s’efforce d’évaluer la capacité de la famille à communiquer, l’attention qui sera portée à l’élève, la motivation, et la gentillesse des personnes.
- Il y a, dans le choix de l’organisateur, des éléments de subjectivité. La question qu’il se pose est : confierais-je mon propre enfant à cette famille? C’est lui qui, en conscience, prend la décision finale. Le séjour se construit sur la confiance.
Il est impossible d’appliquer des critères totalement objectifs, qui seraient valables partout et pour tout le monde. On ne peut prévoir exactement comment s’effectuera la rencontre entre un jeune et une famille. Tel enfant peut ne pas se plaire chez une famille où, par contre, un autre, avant lui, s’était senti très bien.
- La candidature d’une famille ne doit pas être rejetée en raison d’idées toutes faites sur le métier ou le milieu social. Ces notions varient selon le pays et l’environnement. Les mentalités et les définitions ne sont pas les mêmes dans une petite bourgade irlandaise que, par exemple, dans une grande ville espagnole.
- La famille choisie ne pourra pas être la copie conforme de celle de l’élève. La composition, la profession, les centres d’intérêt et les loisirs seront forcément différents.
- Nous expliquons aux familles ce que nous attendons d’elles et nous leur demandons d’accepter ce contrat : faire participer le jeune Français à la vie quotidienne, l’encourager à parler, lui donner ce qui est nécessaire sur le plan matériel, laver son linge, l’accompagner à certaines occasions, respecter le programme des activités, prévenir les responsables en cas de problème.
On ne peut exclure que, en raison des circonstances (désistement d’une famille, par exemple) et faute d’autre solution, il soit nécessaire de recourir au double placement, en dehors des cas où cela est spécifiquement prévu ou demandé. Nous faisons alors le maximum pour que cette situation soit la moins gênante possible.
Être vigilant
Du premier au dernier jour, tous les responsables sur place doivent demeurer attentifs et disponibles, être sans cesse à l’écoute des élèves; c‘est également le rôle des moniteurs.
Le suivi
Un bilan de l’accueil est établi. Il prend en compte l’avis de tous les intéressés : jeunes, familles, animateurs, organisateurs, et il sert de référence pour la préparation des sessions suivantes.
Un seul francophone par famille ?
Les participants de moins de 14 ans sont normalement en double placement chez les familles.
Ceux qui ont 14 ans et plus sont, le plus souvent et sauf demande spécifique, seuls francophones; mais leurs familles peuvent accueillir en même temps des élèves d’autres nationalités. Toutefois, le fait d’être seul francophone chez la famille ne peut être garanti; la demande est transmise aux organisateurs; ceux-ci doivent tenir compte du souhait des familles elles-mêmes; il y a une variété de situations possibles, avec des différences d’une période à l’autre.
Si deux participants souhaitent être reçus chez la même famille, ils sont invités à le préciser dès l’inscription (en faisant figurer cette demande sur le bulletin). De telles demandes sont pratiquement toujours respectées.
Ces dispositions ne concernent pas les séjours One to One ou Just Talking. Dans ces programmes, qui constituent une réelle immersion, le fait d’être seul le seul stagiaire reçu, à un moment donné, chez la famille, est garanti.
Dans le cadre du séjour Two to One, les deux stagiaires sont bien entendu assurés de partager leur famille l’un avec l’autre.
Y a-t-il des enfants du même âge ?
Certaines familles ont des enfants, d’autres non. C’est un des éléments du choix mais il n’est pas déterminant, ni unique. Il y a plusieurs profils possibles : famille classique, monoparentale, recomposée, jeune couple, avec ou sans enfants, couple dont les enfants ne sont plus à la maison.
Le souhait de beaucoup quant à la présence d’enfants du même âge est compréhensible; ce n’est pas toujours possible, à cause de la diversité des situations. Dans certains cas, il y a des enfants mais ils ne sont pas présents ou sont, en fait, peu disponibles; ils peuvent être en vacances ou se trouver encore à l’école, car les dates des congés dans les autres pays ne sont pas les mêmes que les nôtres.
Le trajet famille-école
Les indications pour aller à l’école et, s’il y a lieu, utiliser les transports en commun, sont données par les familles d’accueil. Les moniteurs apportent également leur aide.
Ces déplacements sont à la mesure des capacités de l’élève ; un trajet ne dépasse pas la trentaine de minutes. Les frais éventuels sont inclus dans le forfait global du séjour.
En réalité, dans nombre de cas, surtout pour les plus jeunes, les familles accompagnent leur(s) étudiant(s) le matin en voiture et font de même à la fin des activités d’après-midi?
En Angleterre comme en Irlande, la quasi-totalité des familles habitent dans des maisons individuelles bordées de jardins. Les quartiers résidentiels, dans la plupart des cas, sont situés plutôt à la périphérie qu’au centre des villes.
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Le jeune aura-t-il sa chambre?
C’est le cas le plus fréquent. Mais il arrive que la famille propose de partager une chambre avec l’un de ses enfants, ou un autre étudiant étranger; si l’élève en est gêné, il doit le dire, et une autre solution sera recherchée.
Les habitudes sont différentes
La vie quotidienne est toujours un peu différente de ce qu’elle est en France; par exemple, il n’y a pas forcément de repas qui réunisse tout le monde autour d’une table à l’heure du dîner; il ne faut pas en déduire que la famille n’est pas accueillante.
Les droits et devoirs réciproques
Nous demandons à la famille de considérer le jeune Français comme un des siens; s’en sentir responsable, l’aider, lui parler, veiller à ce qu’il suive le programme.
De son côté, l’élève doit faire un effort d’adaptation, accepter les différences culturelles, respecter les personnes et leurs habitudes, être poli et ponctuel, se montrer agréable, converser avec chacun, ne pas considérer qu’il occupe seulement une chambre dans une maison. Dans les séjours en Europe, les familles sont indemnisées, selon le système classique de l’hôte payant; cela ne signifie pas que leur maison soit un hôtel.
Et le week-end ?
Certaines familles proposent parfois au jeune de sortir ou d’effectuer avec lui des visites pendant le week-end. Nous y sommes favorables et les jeunes doivent y être réceptifs. Cependant, ce n’est pas une obligation pour les familles. La qualité du séjour n’en dépend pas, compte tenu de tout ce qui est prévu dans le programme d’activités.
En cas de problème…
Ne jamais considérer que le fait de parler d’un problème pourra être une source d’embarras. Au contraire. Plus tôt est réglée la question, meilleures sont les chances de réussir le séjour.
Malgré toutes les précautions et les vérifications, on ne peut jamais connaître à l’avance la qualité de la relation qui va s’établir entre un jeune et sa famille d’accueil. Il y a forcément une part d’impondérable.
Il est donc important que l’étudiant comprenne qu’en cas de difficulté (communication, nourriture, adaptation à la vie quotidienne, ou toute autre question) il doit tout de suite en parler à ses moniteurs ou aux organisateurs. Ceux-ci feront le maximum pour trouver une solution. Si cela se justifie, une autre famille pourra lui être proposée.
Envoi des informations concernant la famille
Les informations sur la famille (adresse, numéro de téléphone) sont envoyées, en moyenne, une semaine avant la date du départ. A noter que, lorsqu’il s’agit d’une inscription faite directement auprès de Pro Lingua (et non par le truchement d’un Comité Social d’entreprise, ou d’une Municipalité, etc..) le paiement du solde doit avoir été réglé avant que les coordonnées de la famille ne puissent être adressées aux parents.
Changer de famille en cours de séjour ?
Quand c’est nécessaire, un jeune est changé de famille. Évidemment, il faut qu’il y ait des raisons valables. On ne peut pas changer pour un simple caprice.
La décision est prise par l’équipe des responsables sur place.
Les familles-hôtes sont prévenues que cette éventualité peut se produire. Voici quelques exemples : une famille qui ne remplit pas pleinement ses obligations, ou un événement imprévu, des circonstances nouvelles qui perturbent la vie quotidienne et rendent les gens moins disponibles.
Dès lors qu’un changement est décidé, il se fait aussi rapidement que possible; l’élève est conduit chez sa nouvelle famille; ses parents sont tenus informés au plus tôt.